D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des agaceries. « Des aga quoi ? » Et oui, je pensais jusque là que tout le monde était concerné par cette maladie bénigne qui s’appelle le SJSR soit : le Syndrome des Jambes Sans Repos.
— C’EST QUOI ?–
- Avez vous déjà eu, le soir, au couché, la sensation de fourmillements dans les jambes ?
- Avez vous déjà ressenti un besoin intense d’étirer vos jambes plus qu’il n’est possible ?
- Est-ce que marcher sur du froid vous soulage ?
- Sentez vous vos nerfs sauter au point de vous poser la question : « suis-je dingue » ?
Si vous répondez positivement à une grande majorité des questions ci-dessus, c’est que comme moi, vous subissez ce foutu syndrome des jambes sans repos, soit le SRJS, ou encore la « maladie de Willis et Ekbom » mais aussi « syndrome d’impatiences musculaires de l’éveil » voir « les impatiences » (plein de noms sympa dis-donc).
–ÇA CONCERNE QUI ?–
Sur internet, et plus particulièrement sur le site ameli.fr, tout y est très bien expliqué. Je n’ai qu’un point sur lequel je souhaite revenir : « apparait généralement à l’âge adulte ». Et là je dis NON messieurs dames ! Sortez de votre torpeur, les enfants subissent aussi les « agaceries » (comme nous l’avons toujours dit dans ma famille). Non seulement moi je suis sujette à ces problèmes depuis petite, mais mon neveu aussi, qui n’a que 4 ans. Imaginez un pauvre petit loulou à qui cela arrive, mais ne peut absolument pas vous expliquer ce qu’il ressent !
Je pensais que nous étions nombreux à avoir ce syndrome vu que ma maman, ma sœur, mon neveu et moi même sommes atteints du SRJS. Et bien non ! Au vu des pourcentages sur le site améli, et au dire des collègues et amis qui ne savent absolument pas de quoi je parle quand je leur décris ce que je ressens, je me sens comme qui dirait seule au monde finalement.
–LES CONSÉQUENCES–
Le sommeil ! Oh comme vos heures de sommeil en pâtissent quand vous souffrez de cette maladie. Je trouve, étrangement, que le mot « maladie » est un peu fort, et pourtant… Quand je regarde sur internet « comment soigner SRJS », je tombe sur des sites intéressants, mais qui me désolent. Visiblement, il faut subir, et seulement essayer d’anticiper. Personnellement, j’ai remarqué qu’en marchant beaucoup et en buvant beaucoup d’eau, j’arrive à atténuer ces symptômes.
Et vous, connaissiez vous le « syndrome des jambes sans repos » ? Si oui, comment le nommez-vous ?
**A bientôt**
Charlie
je connais ce syndrome, j’ai eu quelques patients hospitalisées en neuro pour cela. Pour eux, cela devenait un vrai handicap.
Et bien je t’assure que si je ne préviens pas la journée, mes débuts de nuits sont un enfer !!!!
Je ne connaissais pas ce syndrome, tu m’apprends quelque chose ! Cela doit être héréditaire pour qu’autant de personnes en souffrent dans ta famille. J’imagine que cela ne doit pas être rose tous les jours 🙁
Effectivement il y a une grosse part d’hérédité mais je le dis dans l’article, je pensais vraiment que nous étions plus que cela à être concernés… Tant mieux pour toi si tu n’en souffres pas !!!
Bonjour,
C’est la première fois que j’entends parler de cette maladie, je ne la connaissais pas du tout. Eh bien, je souhaite beaucoup de courage à toutes les personnes qui sont atteintes par cela, car c’est certainement très agaçant.
Oh la oui, le mot est faigle. Et encore, on va dire que j’ai un stade assez light de cette « maladie », d’autres subissent bien pire que cela… Merci pour vos encouragements en tout cas
Oh la la, je pense fort à vous, bon courage !
Merci 🙂
Je ne connaissais pas du tout ce syndrome, merci de nous le faire partager. Oui je pense aussi que la marche et l’eau peuvent aider 🙂 Belle journée!
C’est vraiment un syndrome qui vous donne l’impression de devenir dingue !!! Mais oui, l’eau y fait beaucoup pour ma part. Belle journée à vous aussi merci
Bonjour
Mon beau frère à ce syndrome et il a un cachet à prendre tous les soirs à heures fixes (je n’ai pas le nom tout de suite) des fois ça l’aide et des fois il a quand même « mal »…
mais c’est pas évident …. bon courage!
Honnêtement, j’ai la chance de ne pas en être au stade des médicaments et j’ai remarqué que plus je fais du sport, moins je suis embêté avec ces foutues jambes…