Vous ai-je déjà dit que je suis nulle en couture ? Non ? Alors je vous le dis : je suis une buse en couture. J’ai la volonté, j’ai la patience (à peu près), j’ai les idées, mais je n’ai pas le savoir-faire. J’ai donc décidé de m’autoformer.
–OBJECTIF–
Mon but ultime (parmi une vingtaine d’autres) est de me créer un sac à partir d’une toile militaire (que je possède). Ce sac, je veux l’adapter à mon appareil photo. Bref, j’ai tout le concept mais je ne sais pas encore coudre droit.
Pour remédier à cela, il faut donc que je prenne mon courage à deux main et que je me lance dans des petites aventures. Pour ne pas bousiller trop de tissu pour un début, j’ai fait le tri dans mes vêtements et j’ai gardé ceux qui ne seraient pas vendables. J’ai finalement jeté mon dévolu sur mon ancien pantalon en lin.
Comme toutes les nanas, j’adore les pochettes. Nous avons toujours besoin de petits sacs « fourre-tout » pour y placer tout et n’importe quoi. Ça va des petits objets Playmobil aux petites culottes pour les voyages.
- 1 : ranger mon bureau et faire place nette !
- 2 : étaler mon pantalon (si si c’est une étape je vous l’assure)
- 3 : couper les différentes longueurs de pochettes souhaitées
- 4 : passage à la machine à coudre (le début des hostilités)
–ACTION–
Autant pour la première pochette cela s’est fait les yeux fermés et sous les conseils avisés de ma grand-mère qui m’a expliqué quel point faire pour stopper la dégradation du tissu. Mais 1 semaine après, j’avais tout oublié !!! Je suis irrécupérable…
Mais pour la petite pochette avec fermeture éclair, j’ai donné toute mon énergie. Le final n’est pas trop mal, mais j’ai une chance sur deux de coincer la fermeture quand je l’ouvre. Ça ne doit pourtant pas être sorcier de coudre une satané fermeture, mais je me pose certainement beaucoup trop de questions. Le plus rageant est que j’adore coudre, mais cela engendre un stress immense et une fatigue énorme car je passe des heures à me masturber les neurones à savoir dans quel sens commencer, par quel partie du projet attaquer, et si je me rate… etc…
–LES FINITIONS–
Dernière étape et ma seule réussite : la pose de mon tampon CTAKI de chez TGL. Je sais, ça ne demande pas un effort surhumain, mais il fallait avoir l’idée tout de même de prendre mon tampon chez eux non ? 🙂 D’ailleurs, je vous le conseille vivement. Outre le gain de temps sur les vêtements des enfants, ça apporte un super côté « fait-maison » sur vos créations. Comme 1 tampon = 1000 créations, je vais le garder quelques années 🙂 (et bien si, à raison de 6 mois de réflexion pour une pochette, il faut bien ça !). Pour la pose du cuir, on repassera hein, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Heureusement que c’est de la récup’.
–A VOTRE AVIS–
Qu’en pensez-vous, est-il mieux de regarder les tutos couture sur Youtube (qui, soit dit en passant, ne sont pas mal du tout), ou rien ne vaut un bon gros livre de couture qui explique toutes les bases ? Je suis totalement perdue. Certes la solution « mamie » paraît très intéressante, mais elle habite loin alors c’est un peu compliqué. Dernière option : le cours de couture, mais ça coûte un œil et j’en ai besoin pour coudre… 🙂 Merci d’avance pour vos conseils qui me seront évidemment d’une grande utilité.
En attendant, je bave devant les créations de la grande Charlotte qui se débrouille comme un chef pour une débutante (je n’y crois pas ce n’est pas possible, elle doit forcément mentir, on ne peut pas savoir faire ça au début, hein ? N’est ce pas ? pleure pleure pleure pleure pleure…).
PS : pour celles et ceux qui se pose la question : c’est quoi sa machine à coudre ? Et bien c’est celle-ci que mon papa et ma belle-maman chéris m’ont offert et acheté chez Lidl 🙂 J’en suis ravie !!!
A bientôt
**Charlie**
Tu exagères je suis pas si douée
Mais t’es sérieuse ????