Quand on est parent, la vie ressemble à un parcours du combattant ! Alors quand on est parent d’un enfant en situation de handicap, autant vous dire que la charge mentale en prend un coup ! Il peut être rare, voire exceptionnel, de pouvoir souffler, se retrouver, déconnecter le temps d’un week-end. C’est ce que l’on appel chez les aidants : le week-end de répit.

— Mais où aller ? Et quoi faire ? —
Avant tout, l’idée était de fêter nos cinq années de mariage. Mon homme et moi avions pour habitude d’aller à Bordeaux. Cependant, cette année, après avoir fait de multiples recherches, l’idée d’un week-end de répit au Club Med de la Palmyre a émergé. Avant tout, nous ne savions pas que c’était possible de n’y aller que le temps d’un week-end. De plus, nous ne le faisions pas avant car le tarif nous freinait énormément. Finalement, après calcul, si l’on additionne les frais habituels à Bordeaux, nous dépassons au final le prix d’un week-end all-inclusive au Club Med la Palmyre :
- l’alcool à volonté ! impossible de le faire à Bordeaux (ou ailleurs) sans y laisser un salaire
- nourriture à volonté !
- la nuit d’hôtel
- le petit déjeuner à volonté
Bref, nous nous sommes jetés à l’eau. Nous avons réservé notre week-end de répit Club Med de la Palmyre le 21-22 juin 2025.

— Une parenthèse précieuse dans une vie à 100 à l’heure ! —
Ce fut un moment hors du temps, rien qu’à nous. Le cadre ? Sublime ! L’accueil ? Chaleureux ! Les équipes ? Attentionnées et à l’écoute ! Nous avons pu poser nos valises sans se demander si nous avions bien pensé à tout : les médicaments, le matériel, la nourriture spécifique, les jeux, le lit adapté, le plan B, le plan C… Pour une fois, tout était simple.
Evidemment nous avons tout de même contacté 5 à 6 fois les grands-parents la journée, histoire de se rassurer. Bien évidemment, j’ai trop de fois jeté un coup d’œil sur la caméra de la chambre du petit pour m’assurer qu’il dormait. C’est un week-end que j’attends à chaque fois avec impatience, mais c’est aussi une angoisse !
— Le Club Med, un paradis pour du répit, mais pas pour les kilos —
Ce que nous avons vécu ce week-end de répit, nous souhaitons à tout le monde de pouvoir se l’offrir !
Mon homme et moi avons attaqué notre délicieuse journée par un apéritif dinatoire vers 11h30 au bord de la piscine, accompagné évidemment de cocktails. Je précise que tout ce que nous avons ingurgité, en solide et en liquide dans le week-end, était à volonté et compris dans le all-inclusive !

S’en est suivit d’un buffet à volonté au restaurant « la Belle époque », classé comme un gourmet lounge. Vue sur l’océan, un restaurant immense, une cuisine délicieuse. Nous aurions aimé y aller le soir mais vu le succès de ce lieu, tout était réservé.
Etape suivante, sieste au bord de la piscine « zen ». L’employée qui nous a accueillis à notre arrivée pris connaissance de la raison de notre présence. C’est pourquoi elle m’indiqua, non sans humour, cette piscine pour que l’on « respire », sans avoir à supporter les cris des enfants des autres. Nous avons suivis ses conseils, et profités des cocktails de fruits au bord de l’eau, sans un bruit à part celui des oiseaux, et de nous 2 qui jouions à « qui va le plus loin en apnée dans la piscine ». Finalement, nous étions devenus « les cris d’enfants insupportables » de nos voisins de transat ^^
Au Club Med de la Palmyre vous avez la possibilité de faire de multiples activités comme du CrossFit, du golf, du tir à l’arc, de l’aquagym…et j’en passe. Nous avons donc pris la décision de faire nos faignasses et de ne surtout RIEN faire !!! Si, une chose importante, le goûter à volonté de 16h00 avant d’aller se prélasser sur la plage mitoyenne du Club.
Nous nous remettions à peine de nos émotions gustatives que le 2ème apéritif dinatoire ainsi que THE MEGA BUFFET à VOLONTE entrèrent en scène !!! Nous n’avions jamais vu cela. De tout, absolument de tout ! Même des petits pots pour bébé à volonté avec stérilisateur et chauffe bib à disponibilité.
Le soir ? Orf rien qu’un karaoké et une soirée dansante, oui, rien que ça… Bref, que des souvenirs incroyables à rapporter dans nos cœurs et nos mémoires.

— Et pourquoi pas un Club Med en famille ? —
Le Club Med, c’est l’opposé de nos vacances habituelles en location où l’on charge la voiture comme pour un déménagement ; où l’on cuisine, fait les lits, pense à tout ce que l’on a oublié. Ces vacances-là, on les aime, bien sûr. Elles sont authentiques, économiques, pleines de souvenirs. Mais elles demandent une énergie que nous avons souvent déjà laissée dans le quotidien.
Au Club Med, tout est prévu. Les repas, les activités, les animations, l’accueil… On peut être spontané et se laisser porter. Et ça, pour un parent aidant, c’est un luxe inestimable.
En somme, je rêve de vacances où mon grand garçon n’aurait plus à nous attendre que son petit frère récupère de son immense fatigue pour pouvoir faire des activités. Une semaine où il pourrait se faire des copains (car à 11 ans ça commence à être ringard de rester avec ses parents). Des vacances où mon tout petit pourrait se baigner non-stop et soulager ce poids journalier (piscine chauffée bien sûre).
J’insiste sur le fait que nous n’avons pas à nous plaindre. Nous connaissons notre chance de partir tous les ans en vacances avec nos enfants. C’est déjà un luxe énorme ! Loin de là l’idée de bannir les vacances autres qu’en club. Mais serait-ce une idée folle que le Club Med de la Palmyre devienne ce refuge pour les familles concernées par le handicap ? Un lieu repensé pour l’inclusion, l’accompagnement, le respect du rythme de chacun. Une destination qui permet à tous les membres d’une même famille de se ressourcer, ensemble.
**Charlie**